
En premier lieu ne comparez pas surtout ce jeu à Resident Evil Code Veronica. Ce n’est pas un survival horror mais une enquête policière. Ici, le jeu est à base d’infiltration, se cacher et faire des filatures. L’histoire un digne d’un roman policier (pas non plus la palme d’or mais bon c’est soutenu). Undercover est l’histoire de Kei, une femme flic qui a perdu la mémoire à la suite d’une mission. Un jour son petit ami et elle sont appelés en renfort pour délivrer des otages dans un hôtel de luxe. Rien n’est fait au hasard et bien sûr c’est eux qu’on a fait exprès de désigner pour cette périlleuse mission.
En terme de présentation, Undercover est rempli de FMV. Il n’y a que peu de scène cinématique utilisant le moteur du jeu. Les vidéos sont très fluides et rapides. Les cinématiques développent l’histoire.
Les graphismes sont très colorés et très variés. C’est sûr qu’en voyant le premier hôtel on peut se demander ce que je raconte, mais pourtant déjà vous apercevez la variété des chambres et des étages. Les ennemis sont peu nombreux mais ont chacun leur look bien à eux et un semblant d’intelligence artificielle. En effet un drogué sera facile à coincer et un terroriste plus dur, alors qu’avec un professionnel, vous avez vos chances de vous faire tuer en un coup. Le fin du fin c’est quand même de diriger une beauté comme Kei au lieu d’un travelo comme Claire (on n’a pas idée de foutre une héroïne en jean avec un pull et le tout en couleur foncée, ah capcom !).
L’animation est étrangement saccadée dans l’hôtel, mais déjà sur les toits elle va devenir plus rapide. Dès que vous allez arriver en ville et jusqu’à la fin du jeu, elle sera en 60 fps. Vous aurez même droit à un scrolling en 3D extrêmement fluide démontrant la maîtrise des programmeurs. Quoiqu’il en soit, à l’instar des Resident Evil, le jeu est en vraie 3D et j’en veux pour preuve les changements de vue manuels. On peut jouer la totalité du jeu comme un doom à la première personne.
Le son fait penser à des pistes midis, ce n’est pas de la musique de porno comme a pu le dire IGN, c’est une musique d’ambiance et de grande qualité. Elle contribue énormément au charme du jeu.
La maniabilité du jeu va vous demander du doigté par contre. Si vous ne maîtrisez pas le hold up system vous allez être à cours de kits de soins et de munitions. En même temps il ne faut hésiter à fouiller tous les recoins et à utiliser tous les mouvements de Kei, les pas de côté et aussi le roulé boulé. Le fait est que c’est au joueur d’avoir le réflexe de changer de vue car certaines scènes ne peuvent se faire qu’à la première personne alors que d’autres se feront à la troisième. De même pour la précision de l’effet de surprise, la première personne est essentielle. Les ennemis sont réalistes, ils se cachent, courent et fuient donc il faudra être agile de vos doigts. Le gros point noir est la sauvegarde, comme tous les jeux powered par Microsoft Windows, il vous faut une minute d’attente, mais bon vous pouvez sauvegarder quand vous voulez.
En conclusion Undercover n’est pas une bombe mais il n’est pas non plus le mauvais jeu que tout le monde veut vous faire croire qu’il est. Il a des tas de points forts et ce qu’il l’éloigne d’une note supérieure à 90% c’est que l’hôtel va rebuter 90% des joueurs et que le hold up system n’est pas expliqué au cours d’un tutorial. C’est un vrai jeu où vous devez apprendre les choses par vous-même et comme il est en japonais les gens ne feront pas d’effort. Devant rester réaliste devant ce fait, je le signale par ma note finale. Quoiqu’il en soit, j’adore ce jeu et je vous le conseille à plus d’un titre surtout si vous aimé les histoires de flics.
> Data <
Test écrit par Advanced Knight (http://www.dimensions-sega.fr.st) en février 2003,précédemment publié sur Dream-Storming.com (2004 - 2008)
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