
A l’époque où j’ai vu ce jeu pour la première fois j’ai été vraiment surpris. Imaginez un vrai jeu style PC mais sur console. On parle aux gens, on cherche son chemin dans un monde en 3D mais dans un but purement culturel. L’histoire de Troya est simple, des informaticiens ont inventé une machine à vivre les évènements historiques mais quand ce fut votre tour de tester la bête, vous vous êtes retrouvés bloquer dans l’histoire. La seule façon de vous en tirer est de conclure cette partie de l’histoire. Du reste cet évènement n’a rien de hasardeux car une mystérieuse jeune fille vous est apparue en rêve et vous a appelé au secours.
La présentation générale du jeu est très bonne avec des films plein écran mais aussi quelques FMV avec les modèles du jeu. Ces dernières restent moyennes mais sont dans le style du dessin animé Papyrus pour ceux qui connaissent. Les graphismes sont beaux et variés mais les modèles sont très pauvres. Ca n’a rien avoir avec l’époque où la dreamcast, ils sont très simples et ne sont lissés que parce que la dreamcast le permet de base sans trop se fatiguer. L’animation n’est pas très rapide, les déplacements sont assez lourds mais vers la fin du jeu ils seront plus efficaces. Le son est impressionnant avec de nombreuses digits vocales. Les sons sont bien gérés avec des discussions complètement aléatoires que vous entendrez faiblement si vous êtes loin et fortement si vous êtes prêt des personnes. Les musiques sont dynamiques et peu fréquentes, dommage car une vraie bande son aurait bien agrémenter le jeu.
Les contrôles sont réduits au minimum mais en certaines occasions ils auraient pu être plus précis. Le vrai problème c’est l’intérêt du jeu. Il est composé de nombreuses cinématiques en japonais et évidemment si vous n’y comprenez rien ça ne va pas vous aider à lutter contre le sommeil… J’ai personnellement fini le jeu en compagnie d’un ami et sans sa présence ce guide n’existerait peut être pas. La durée de vie est faible (une après midi) et le japonais en soi n’est pas un obstacle si vous vous impliquer un tant soit peu. Troya est une rareté en France et c’est pour ça que j’y ai joué. Si vous avez une après midi de libre et un pote à disposition vous ne devriez pas trop regretter parce que parfois on se marre bien dans ce jeu.
> Data <
Test écrit par Advanced Knight (http://www.dimensions-sega.fr.st) en février 2003,précédemment publié sur Dream-Storming.com (2004 - 2008)
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