
Game Arts est mon éditeur préféré de jeux de rôles. Ils ont crée Lunar 1 et 2, Magical School Lunar et aussi Grandia premier du nom. Ils sont aussi célèbres pour d’autres jeux sur Megadrive et Mega cd et ils ont même participé au développement des premiers jeux Sierra. C’est donc tout excité que j’ai attendu la version européenne pour tester Grandia 2. Je voulais être sûr de ne louper aucune ligne de texte et aussi pour qu’il soit sur une ligne d’égalité avec Skies Of Arkadia. En voyant Final 9 j’ai cru que Square voulait faire du Game Arts mais ils se sont plantés, je n’aurai jamais imaginé que Game Arts répondrait en faisant du Square. Prônant une histoire plus adulte, Grandia 2 se veut différent de son aîné. Le design des personnages est très laid à de rares exceptions près (Millénia et Roan). Passé la déception je me suis lancé dans le jeu.
La présentation est remplie de vidéo assez correcte, mais cela aurait pu aller plus loin encore. Ici il s’agit d’un mixe de CG movie, des cinématiques à la limite de la vidéo mais en 3D, et de la vraie vidéo. Pourtant il n’y en a pas autant qu’il y avait des dessins animés dans les anciens Game Arts.
Les graphismes sont incroyablement parfaits. On a vraiment du mal à croire qu’il s’agisse de la 3 dimensions. Pourtant c’est vrai et c’est très bien texturé. Certains personnages sont vraiment superbes et plein de sentiments. C’est assez incroyable. Les boss sont beaux et surtout énormes et nombreux.
L’animation ne ralentit jamais. Les rotations sont fluides et même si le jeu ne tourne pas en 60 fps, l’animation du héros est si incroyable qu’on a l’impression qu’il vole. Pas besoin de kit de vibration, on sent presque le personnage vibré sous le stick analogique et ça c’est vraiment le sentiment qui fait qu’un jeu Game Arts est unique et incomparable aux jeux des autres éditeurs. Le fun du jeu provient en grande partie de l’animation.
Le son est de bonne qualité. L’éditeur livre même un cd bonus de musique. Ubi Soft a même inclus des voix anglaises au lieu des voix japonaises. Oui elles sont plutôt laides mais j’applaudis l’effort et j’aurai aimé que tous les éditeurs en face autant.
Enfin la maniabilité est parfaite, le système de combat est toujours aussi génial, et le jeu pas trop dur. Les personnages évoluent de façon différente et ont plein de coups spéciaux différents. Visuellement on aurait pu aller plus loin mais le travail réalisé est déjà conséquent. Ainsi, nous tenons là un autre grand jeu de rôle de la dreamcast. Cependant il n’est pas aussi parfait que cela. L’aventure est ultra linéaire. Il n’y a pas de quêtes supplémentaires pour égayer le jeu. Le jeu en lui-même reste court, 30 heures ça fait petit joueur. Disons que vous achèterez grandia 2 pour avoir un beau jeu dreamcast et que vous achèterez la Dreamcast pour skies of arkadia. Ceci résume ma position sur la bataille entre ces deux jeux.
Globalement Grandia 2 est moins bien que son grand frère sur Saturn, seuls 2 personnages, Roan et Millénia sont marquants quand dans les autres jeux Game Arts, tous les personnages étaient aussi incroyables. Ce point m’a déçu et montre que Game Arts a pas mal perdu en terme de conception de scénario. C’est surtout cela qui m’a déçu le jeu étant sympa en lui-même. Pour conclure, pour éviter toute déception et comparaison inutile, achetez Grandia 2 et Skies, finissez Grandia 2 pour vous éclater à fond dessus et ensuite jouez au meilleur des deux, Skies. Le plaisir sera encore plus immense car croissant. Grandia 2 est un titre à posséder sur Dreamcast mais pas à comparer.
A voir également : le guide du jeu écrit par Advanced Knight
> Data <
Test écrit par Advanced Knight (http://www.dimensions-sega.fr.st) en février 2003,précédemment publié sur Dream-Storming.com (2004 - 2008)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire