
Enfin un vrai RPG pour ma Dreamcast. Je commençais à désespérer car j’ai joué à tous les RPG de la Dreamcast d’Evolution à Napple Tale et à chaque j’étais vraiment déçu de la partie RPG de ces jeux. Ce jeu là est absolument incroyable ! Le jeu est à l’identique de ce que j’attendais de Sega voire même plus… Depuis longtemps je joue aux RPG sur les autres machines Sega mais c’est la première fois que je retrouve un mélange de tous les meilleurs RPG réunis dans un seul et même jeu (Thor, Shining Force, Phantasy Star, Panzer Dragoon Saga, Lunar et même quelques Final Fantasy, désolé). Cette fois-ci Sega a tout donné en vue de créer le meilleur des RPG jamais créé sur consoles. Ma référence auparavant état Lunar Eternal Blue sur Mega CD, maintenant c’est Skies of Arcadia sur Dreamcast.
En premier lieu voyons ce que donne l’introduction, c’est rempli de cinématiques malheureusement ce ne sont pas des FMV mais fort heureusement elles sont quand même de très bonne qualité et surtout très nombreuses. Les graphismes sont absolument incroyables, ils sont très variés et colorés. Les effets de lumières sont trop nombreux pour les détailler tous mais ils sont merveilleusement bien réalisés, un véritable plaisir pour les yeux. Le dessin des personnages ressemble au départ à Final Fantasy, notamment Alfonso et son style d’arme mais cela change très rapidement. Sega s’est d’ailleurs refusé a utilisé le même style que dans Phantasy Star par exemple. En fait, le design utilisé me fait plutôt penser à Napple Tale en plus sérieux et certainement plus fignolé. Les décors sont très variés, vous visiterez une grande carte dans le ciel, une île ou encore un donjon. Les monstres sont à chaque fois différent. Je ne peux pas terminer cette section du test sans parler des capacités des personnages. Comme dans Phantasy Star 4 ils sont impressionnants mais cette fois-ci, Sega utilise le même moteur que dans Shining Force III scénario 3. Comme dans Streets of Rage 3, même les monstres et les boss ont leurs propres furies. L’animation est en 3D intégrale ce qui permet d’avoir un rendu très impressionnant notamment lors de ces furies. De plus, vous pouvez faire tourner le décor comme dans Grandia et même jouer à la première personne comme dans The Ring. Les personnages sont très bien animés et l’arrière plan vraiment excellent. J’ai été surpris par l’animation du bateau. C’est très lent et laid, absolument pas du 60 images/seconde comme je m’y attendais mais j’ai découvert que cela dépendait de la machine dont vous disposez et c’est là que Sega a corrigé l’erreur. J’ai surtout apprécié la possibilité d’utiliser une échelle et non pas seulement voir une pauvre scène cinématique comme dans Resident Evil Code Veronica, vous pouvez également vous faire un remake de Tomb Raider en utilisant des interrupteurs placés dans le jeu ou encore des plate-formes.
Le donjon suit les règles classiques du « il n’y a qu’un seul chemin ». Si vous trouvez une pièce isolée pensez bien qu’il s’agit d’un moyen pour vous d’atteindre un trésor ou un objet caché. La bande sonore est très cool ! Sega a bien créé une atmosphère pour un vrai RPG. Je n’ai qu’un seul regret à propos de la musique utilisée pour l’affrontement contre des boss mais Sega a fait très fort (comme il l’avait fait dans Langrisser III) : la musique change selon votre situation, vous passez du danger, égal, avantage, danger extrême quand votre barre d’énergie bouge. Les voix en anglais m’ont vraiment surpris, on dirait que pour la première fois Sega a effectué un casting pour cet aspect du jeu (un peu dans le même style que pour Shenmue). Dans Skies of Arcadia, ça se limite à des « Ah Ah » ou « Let’s go » mais cela donne beaucoup de vie au jeu et c’est très plaisant à entendre. La jouabilité est assez bonne, l’interface simple et les menus très clairs. Au début, les batailles avec le bateau sont difficiles mais un didacticiel vous vient en aide et la bataille se modifie plutôt en stratégie. Au contraire de ce que je pensais au départ, le jeu est complètement différent que dans Panzer Dragoon Saga, ce qui est très enthousiasmant. Je regrette simplement que la vitesse du personnage dans la ville ne puisse pas être réglée. Autre chose de déroutant dans ce jeu, le manuel d’instruction en anglais. Il correspond à la moitié de celui de la version japonaise : pas d’histoire, pas de présentation des personnages, pas d’ennemi, pas de boss, pas d’endroit à visiter. Sommes nous des sauvages ? Non bien sûr ! J’ai lu le manuel japonais et on dirait (je ne suis pas sûr) qu’il y a plus que la quête de Pinta dans le mini-jeu. Je ne sais pas si cela a été supprimé ou modifié. Le jeu contient énormément de secrets à découvrir, c’est vraiment bon de voir que Sega n’a pas oublié les fans d’exploration. En un seul jeu, Sega a réussi à me faire changer d’avis sur les RPG, vous pensez que ce jeu est un simple mélange mais en fait il y a des tonnes de nouveautés comme pour gagner de la magie il vous faudra choisir les bonnes couleurs par exemple. C’est une très bonne leçon pour Square et son pauvre Final Fantasy et malheureusement pour Game Arts à qui j’en veux énormément de ne pas sortir Lunar 3 pour Sega.
Skies of Arcadia est l’un des meilleurs RPG jamais réalisé sur consoles et surtout le meilleur existant sur Dreamcast !
> Data <
Test écrit par Advanced Knight (http://www.dimensions-sega.fr.st) en février 2003,précédemment publié sur Dream-Storming.com (2004 - 2008)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire